L’essai moto HONDA CB 900 cm3 2002
Un moteur ultra sportif dans une partie cycle réduite à sa plus simple expression, un moulin gorgé de chevaux dans un châssis vif et léger : voici en quelques mots la définition de la Honda 900 Hornet. Un gros frelon énervé à ne pas mettre en toutes les mains.

Si le marché des gros roadsters sportifs a très vite conquis le cœur de la gente motarde, la place que s’y est faite Honda a mis du temps à se dessiner. Le premier constructeur mondial a dû en effet revoir plusieurs fois sa copie avant de conquérir sa part de gâteau.
Tout commence en 1993 avec l’arrivée de la Big One, un 1000 cm3 puissant et confortable mais manquant considérablement de personnalité. Trop lourd, trop gros, et trop cher… Cinq ans plus tard, Honda réagit en lançant la 600 CB Hornet. Motorisée par un 4 cylindres aussi rageur que pointu, simple et proposée à un tarif raisonnable, ce roadster de moyenne cylindrée se taille immédiatement un joli succès d’estime. Fort de l’accueil réservé à leur 600, les Japonais décident alors d’ajouter à leur catalogue une étonnante CB 1100 X-Eleven.
Nouveau fiasco. Comme ce fut le cas avec la Big One, cette nouvelle Honda est boudée par le public.
Pourtant, les ventes des Yamaha XJR et Suzuki 1200 Bandit indiquent qu’il existe bel et bien une clientèle pour les gros roadsters sportifs.
A condition que ceux-ci concilient ramage et plumage… Les ingénieurs Honda finissent par recevoir le message, et en 2001 sort de leurs cartons à dessins la CB 900 Hornet. Le moteur est dérivé de celui de la CBR 900 RR version 1998, juste retouché pour améliorer le comportement à bas régime.
Ce 4 cylindres en ligne, sportif, alimenté par injection, est capable de prendre place dans un cadre monopoutre proche de celui de la 600 Hornet. Le freinage est confié à celui de la 900 CBR 1996, et l’habillage, minimaliste, intègre les deux sorties d’échappement sous la selle et un réservoir de 19 litres. Le succès ne tarde pas. Proposée à l’époque à 9000 euros, affichant une vitesse de pointe de 227 km/h et capable de parcourir le 400 mètres DA en 10,8 secondes, la 900 Hornet séduit très vite les amateurs de sensations fortes.
D’autant qu’avec son gabarit ultra compact et la rigueur de sa partie-cycle, cette Honda ne s’en laisse pas compter dès que la route de met à tourner. La 900 Hornet sort des courbes comme une furie et part volontiers en roue arrière sans que son pilote n’ait trop à forcer sur le guidon.
A tel point que cette machine exige un minimum d’expérience et de retenue pour ne pas se retrouver en position délicate.
A partir de 2004, Honda a d’ailleurs équipé sa machine d’une fourche réglable en détente et en pré-charge pour en améliorer la sécurité.
On regrettera toutefois la finition sommaire d’une machine, il est vrai, proposée à un tarif attractif.
Tout commence en 1993 avec l’arrivée de la Big One, un 1000 cm3 puissant et confortable mais manquant considérablement de personnalité. Trop lourd, trop gros, et trop cher… Cinq ans plus tard, Honda réagit en lançant la 600 CB Hornet. Motorisée par un 4 cylindres aussi rageur que pointu, simple et proposée à un tarif raisonnable, ce roadster de moyenne cylindrée se taille immédiatement un joli succès d’estime. Fort de l’accueil réservé à leur 600, les Japonais décident alors d’ajouter à leur catalogue une étonnante CB 1100 X-Eleven.
Nouveau fiasco. Comme ce fut le cas avec la Big One, cette nouvelle Honda est boudée par le public.
Pourtant, les ventes des Yamaha XJR et Suzuki 1200 Bandit indiquent qu’il existe bel et bien une clientèle pour les gros roadsters sportifs.
A condition que ceux-ci concilient ramage et plumage… Les ingénieurs Honda finissent par recevoir le message, et en 2001 sort de leurs cartons à dessins la CB 900 Hornet. Le moteur est dérivé de celui de la CBR 900 RR version 1998, juste retouché pour améliorer le comportement à bas régime.
Ce 4 cylindres en ligne, sportif, alimenté par injection, est capable de prendre place dans un cadre monopoutre proche de celui de la 600 Hornet. Le freinage est confié à celui de la 900 CBR 1996, et l’habillage, minimaliste, intègre les deux sorties d’échappement sous la selle et un réservoir de 19 litres. Le succès ne tarde pas. Proposée à l’époque à 9000 euros, affichant une vitesse de pointe de 227 km/h et capable de parcourir le 400 mètres DA en 10,8 secondes, la 900 Hornet séduit très vite les amateurs de sensations fortes.
D’autant qu’avec son gabarit ultra compact et la rigueur de sa partie-cycle, cette Honda ne s’en laisse pas compter dès que la route de met à tourner. La 900 Hornet sort des courbes comme une furie et part volontiers en roue arrière sans que son pilote n’ait trop à forcer sur le guidon.
A tel point que cette machine exige un minimum d’expérience et de retenue pour ne pas se retrouver en position délicate.
A partir de 2004, Honda a d’ailleurs équipé sa machine d’une fourche réglable en détente et en pré-charge pour en améliorer la sécurité.
On regrettera toutefois la finition sommaire d’une machine, il est vrai, proposée à un tarif attractif.


Vendue 9 000 euros neuve, la Honda CB 900 F Hornet souffre d’une finition sommaire peu en rapport avec l’image du premier constructeur mondial. A trop tirer les prix… La peinture a tendance à s’écailler, la corrosion s’installe très vite sur les pièces métalliques, la visserie souffre des vibrations et les assemblages sont pour le moins approximatifs. Heureusement, le moteur est d’une fiabilité éprouvée. Contrôlez toutefois qu’il n’y ait pas de suintement d’huile au niveau du joint du cache culbuteur et que les rapports de la boîte de vitesses se verrouillent correctement. Côté suspensions, sachez que la bague de précontrainte de l’amortisseur s’abîme facilement et que la fourche, autre point vulnérable, nécessite une vidange tous les 10 000 km et un contrôle régulier de l’étanchéité des joints spi. Jetez également un œil sous les échappements qui peuvent avoir été endommagés à la descente d’un trottoir.
Fiche technique
> MOTEUR
Type : 4 cylindres en ligne, 4-temps, refroidi par eau
Distribution : 16 soupapes, double ACT
Cylindrée : 919 cm3
Puissance : 110 chevaux à 9000 tr/m
Couple : 9,4 mkg à 6500 tr/min
Alimentation : injection électronique PGM F1
Mise en route : démarreur électrique
Distribution : 16 soupapes, double ACT
Cylindrée : 919 cm3
Puissance : 110 chevaux à 9000 tr/m
Couple : 9,4 mkg à 6500 tr/min
Alimentation : injection électronique PGM F1
Mise en route : démarreur électrique
> TRANSMISSION
Boîte : 6 rapports
Transmission finale : par chaîne à joints toriques
Transmission finale : par chaîne à joints toriques
> PARTIE CYCLE
Cadre : mono back bone acier
Suspension AV : fourche à cartouche, diam. 43 mm, déb. 120 mm
Suspension AR : monoamortisseurs, déb. 128 mm, 7 positions de réglage
Frein AV : 2 disques diam 296 mm, étriers quatre pistons
Frein AR : 1 disque diam. 240 mm, étrier deux pistons
Suspension AV : fourche à cartouche, diam. 43 mm, déb. 120 mm
Suspension AR : monoamortisseurs, déb. 128 mm, 7 positions de réglage
Frein AV : 2 disques diam 296 mm, étriers quatre pistons
Frein AR : 1 disque diam. 240 mm, étrier deux pistons
> DIMENSIONS ET POIDS
Réservoir : 19 litres
Empattement : 1 460 mm
Poids à sec : 194 kg
Empattement : 1 460 mm
Poids à sec : 194 kg
> PERFORMANCES
Vitesse maxi : 207 km/h
Conso moyenne : 7 l / 100 km
Conso moyenne : 7 l / 100 km

POUR
Tempérament
Fiabilité mécanique

CONTRE
Finition
Equipements
Notre note
16/20
16/20