L’essai moto HONDA XL 650 cm3 1987
Si le sex-appeal n’est pas son point fort, la Honda XL 650 Transalp ne manque pourtant pas de charme. Celui-ci se découvre à l’usage, au fil des kilomètres. Moto polyvalente et robuste, ce trail comblera ceux qui recherchent une machine à tout faire : assurer le quotidien, voyager, et même s’aventurer sur les chemins.

Cela fait maintenant une vingtaine d’années que la Honda XL Transalp roule sa bosse sur les routes du monde entier.
Présentée en 1987, elle fut l’une des pionnières d’une nouvelle catégorie de trails, capables d’emprunter des chemins de traverse, mais avant tout conçue pour avaler les kilomètres sur l’asphalte.
Carénée, équipée comme une routière, motorisée par un bicylindre en V solide et performant, la Transalp est vite devenue le best-seller de cette nouvelle catégorie.
Même si depuis l’eau a coulé sous les ponts, cette moto demeure aujourd’hui encore appréciée pour sa polyvalence et son moteur en béton. Pour cela, les ingénieurs Honda ont su faire évoluer leur trail au long cours.
En 1991, ils lui ont offert un disque de frein arrière en lieu et place du tambour initial. Trois ans plus tard, tandis que la production était délocalisée en Italie, la Transalp s’offrait un nouveau carénage.
En 1997, c’est un second disque de frein avant et des poignées passager qui venaient enrichir sa panoplie.
La transformation la plus importante fut toutefois apportée en 2000 avec le passage de la cylindrée du moteur de 600 à 650 cm3, augmentation obtenue grâce à l’adoption des cylindres et des culasses de la NTV. Résultat : un gain de 5 chevaux très appréciable. Dans la foulée, la Transalp a récupéré un nouvel habillage, de meilleures suspensions et une instrumentation enrichie. Si l’arrivée de maxi trails l’a depuis bien longtemps éloigné des feux des projecteurs, la Honda XLV demeure un choix judicieux pour celui qui recherche une machine à grande roues capable de s’adapter à n’importe quel terrain, économique, robuste, fiable, et prête à s’aventurer à l’autre bout du monde.
Nombre de baroudeurs l’ont d’ailleurs adopté. L’une des clefs de son succès réside dans son bicylindre, nettement plus souple que les monos de ses concurrentes. Capable de reprendre dès 1 500 tr/m, ce V2 jouit d’une boîte de vitesses onctueuse et dispose d’un couple qui permet d’éviter de changer trop fréquemment de rapport.
Avec ça, la Transalp offre un confort plus qu’honnête grâce à des suspensions équilibrées, une protection efficace, une selle accueillante et une position naturelle. En solo comme en duo, le pilote peut conserver une vitesse de croisière élevée même lorsque le terrain se dégrade. Seul véritable défaut, son freinage aurait mérité un peu plus de mordant.
Présentée en 1987, elle fut l’une des pionnières d’une nouvelle catégorie de trails, capables d’emprunter des chemins de traverse, mais avant tout conçue pour avaler les kilomètres sur l’asphalte.
Carénée, équipée comme une routière, motorisée par un bicylindre en V solide et performant, la Transalp est vite devenue le best-seller de cette nouvelle catégorie.
Même si depuis l’eau a coulé sous les ponts, cette moto demeure aujourd’hui encore appréciée pour sa polyvalence et son moteur en béton. Pour cela, les ingénieurs Honda ont su faire évoluer leur trail au long cours.
En 1991, ils lui ont offert un disque de frein arrière en lieu et place du tambour initial. Trois ans plus tard, tandis que la production était délocalisée en Italie, la Transalp s’offrait un nouveau carénage.
En 1997, c’est un second disque de frein avant et des poignées passager qui venaient enrichir sa panoplie.
La transformation la plus importante fut toutefois apportée en 2000 avec le passage de la cylindrée du moteur de 600 à 650 cm3, augmentation obtenue grâce à l’adoption des cylindres et des culasses de la NTV. Résultat : un gain de 5 chevaux très appréciable. Dans la foulée, la Transalp a récupéré un nouvel habillage, de meilleures suspensions et une instrumentation enrichie. Si l’arrivée de maxi trails l’a depuis bien longtemps éloigné des feux des projecteurs, la Honda XLV demeure un choix judicieux pour celui qui recherche une machine à grande roues capable de s’adapter à n’importe quel terrain, économique, robuste, fiable, et prête à s’aventurer à l’autre bout du monde.
Nombre de baroudeurs l’ont d’ailleurs adopté. L’une des clefs de son succès réside dans son bicylindre, nettement plus souple que les monos de ses concurrentes. Capable de reprendre dès 1 500 tr/m, ce V2 jouit d’une boîte de vitesses onctueuse et dispose d’un couple qui permet d’éviter de changer trop fréquemment de rapport.
Avec ça, la Transalp offre un confort plus qu’honnête grâce à des suspensions équilibrées, une protection efficace, une selle accueillante et une position naturelle. En solo comme en duo, le pilote peut conserver une vitesse de croisière élevée même lorsque le terrain se dégrade. Seul véritable défaut, son freinage aurait mérité un peu plus de mordant.


Taillée pour le voyage, la Honda XL Transalp avale généralement de nombreux kilomètres. Préférez une machine dont le carnet d’entretien vous permettra de reconstituer son histoire. Au-delà de 60 000 km, privilégiez une moto dont la distribution aura été rénovée.
Contrôlez que le circuit de refroidissement a été régulièrement vidangé, prêtez l’oreille aux éventuels bruits de roulement de vilebrequin. Placé sous la selle, le boîtier CDI peut être endommagé par les voyages en duo ou de lourds chargements.
L’amortisseur arrière ne tient guère plus de 30 000 km. S’il vous faut le changer, préférez un adaptable de bonne qualité.
Les joints spi de fourche sont souvent à remplacer au cap des 25 000 km. N’hésitez pas à soulever les soufflets de fourche pour vérifier qu’ils ne fuient pas. Les étriers de frein sont sensibles au grippage.
Soyez attentif à l’usure irrégulière, vérifiez l’état de surface des disques. Sur les modèles à simple disque, la limite d’usure est parfois atteinte dès 25 000 km.
Contrôlez que le circuit de refroidissement a été régulièrement vidangé, prêtez l’oreille aux éventuels bruits de roulement de vilebrequin. Placé sous la selle, le boîtier CDI peut être endommagé par les voyages en duo ou de lourds chargements.
L’amortisseur arrière ne tient guère plus de 30 000 km. S’il vous faut le changer, préférez un adaptable de bonne qualité.
Les joints spi de fourche sont souvent à remplacer au cap des 25 000 km. N’hésitez pas à soulever les soufflets de fourche pour vérifier qu’ils ne fuient pas. Les étriers de frein sont sensibles au grippage.
Soyez attentif à l’usure irrégulière, vérifiez l’état de surface des disques. Sur les modèles à simple disque, la limite d’usure est parfois atteinte dès 25 000 km.
Fiche technique
> MOTEUR
Type : bicylindre en V à 52°, 4-temps, refroidi par eau
Distribution : 6 soupapes, simple ACT
Cylindrée : 647 cm3
Puissance : 52,8 chevaux à 7500 tr/m
Couple : 5,7 mkg à 5500 tr/min
Alimentation : 2 carburateurs 34 mm
Mise en route : démarreur électrique
Distribution : 6 soupapes, simple ACT
Cylindrée : 647 cm3
Puissance : 52,8 chevaux à 7500 tr/m
Couple : 5,7 mkg à 5500 tr/min
Alimentation : 2 carburateurs 34 mm
Mise en route : démarreur électrique
> TRANSMISSION
Boîte : 5 rapports
Transmission finale : par chaîne
Transmission finale : par chaîne
> PARTIE CYCLE
Cadre : simple berceau dédoublé en acier
Suspension AV : fourche téléhydraulique, diam 41 mm
Suspension AR : monoamortisseur
Frein AV : 2 disques diam. 256 mm, étriers double pistons
Frein AR : 1 disque diam. 240 mm, étrier simple piston
Suspension AV : fourche téléhydraulique, diam 41 mm
Suspension AR : monoamortisseur
Frein AV : 2 disques diam. 256 mm, étriers double pistons
Frein AR : 1 disque diam. 240 mm, étrier simple piston
> DIMENSIONS ET POIDS
Réservoir : 15 litres
Empattement : 1 501 mm
Hauteur de selle : 840 mm
Poids à sec : 196 kg
Empattement : 1 501 mm
Hauteur de selle : 840 mm
Poids à sec : 196 kg
> PERFORMANCES
Vitesse maxi : 160 km/h

POUR
Polyvalence
Fiabilité
Confort

CONTRE
Freinage
Personnalité un peu fade
Notre note
17/20
17/20