L’essai moto KAWASAKI ER 500 cm3 1997

Arrivée sur le marché en 1997 pour chasser sur les terres de la Honda CB 500 et de la Suzuki GS 500 E, la Kawasaki 500 ER-5 s’est rapidement taillée un succès mérité sur le segment des motos basiques.
A noter qu’après avoir été modifiée au niveau des commandes en 1999, cette petite machine économique a vu sa selle redessinée et son réservoir passer de 16 à 18 litres en 2001.
Exempte de véritable défaut, hormis un frein arrière à tambour manquant de progressivité ; riche sur le plan de l’équipement, avec son compte-tours, sa jauge à essence, ses leviers réglables, sa poignée passager et sa béquille centrale, la Kawasaki 500 ER-5 bénéficie par ailleurs d’une finition tout à fait honnête compte tenu de son tarif.
Sur le plan dynamique, cette petite moto destinée avant tout aux jeunes permis fait preuve d’un comportement sain et facile à cerner.
Le cadre fait preuve d’une rigidité suffisante eu égard à la modeste puissance de l’engin, les suspensions sont en accord et le freinage, quoique modeste, permet de ralentir et de s’arrêter lorsqu’il le faut.
Basse de selle, confortable, légère avec 193 kg tous pleins faits, l’ER-5 se montre aussi à l’aise en ville que sur les petites routes sinueuses. En revanche, les trajets autoroutiers ne sont pas sa tasse de thé.
L’absence de protection et sa cylindrée modeste l’empêchent de briller sur ce terrain. Même s’il se montre capable d’emmener son petit monde à près de 175 km/h tout en avalant le 400 m DA en 14,2 secondes, le bicylindre issu de la GPZ 500 manque de coffre pour rendre les longs trajets très agréables. Volontaire mais manquant de caractère, économique à l’achat et à l’entretien, cette Kawasaki 500 ER-5 s’avère un bon choix pour s’initier aux plaisirs de la moto sans se ruiner.