L’essai moto KAWASAKI H2 750 cm3 1972
Lorsqu’elle déboule en France au début de l’année 1972, la Kawasaki 750 H2 fait l’effet d’une bombe dans le paysage motocycliste national. Trois ans après le lancement de la 500 H1, l’usine japonaise enfonce en effet le clou avec un énorme 3 cylindres deux-temps capable de débouler à plus de 180 km/h et de couvrir le 400 mètres départ arrêté en douze secondes. Il ne faudra pas longtemps pour que la H2 devienne un mythe que l’on s’arrache aujourd’hui encore sur le marché de l’occasion.

Les premiers journalistes qui, en 1972, eurent le privilège d’essayer la nouvelle Kawasaki H2, également appelé Mach IV en référence à la 500 Mach III qui l’avait précédé, n’ont jamais oublié cette 750 deux-temps, grosse comme une 350 et puissante comme une véritable moto de course. « Un dragster à la portée de tous » pouvait-on lire alors dans la presse spécialisée de l’époque. Un dragster civilisé tant la douceur des commandes, la progressivité du moteur, la facilité de mise en route, l’équilibre du châssis et l’efficacité des suspensions se montraient séduisants. A l’époque, aucune 750 n’était capable de dépasser la barre des 180 km/h et n’offrait de telles accélérations.
Seul le son métallique des échappements et le point mort placé tout en bas d’une boîte de vitesses à cinq rapports nourrissaient quelques critiques cependant vite balayées par l’enthousiasme général que procurait le pilotage de la bête.
Aujourd’hui, la Kawasaki H2 750 fait partie de ces machines de collection que certains amoureux utilisent encore régulièrement.
Si rien ne l’empêche, rouler au quotidien avec une vieille dame telle que la Kawasaki H2 est à réserver aux motards avertis et pour qui l’art de la mécanique n’a plus grand secret.
A ceux qui ne laisseront aucun détail se dégrader, qui prendront soin de vérifier régulièrement les serrages des vis et écrous (une H2 ça vibre), qui seront vigilants sur la synchro des carburateurs et la tension du câble de pompe à huile. Pour les autres, le plaisir de piloter une machine d’exception devra se limiter à un usage dominical.
Seul le son métallique des échappements et le point mort placé tout en bas d’une boîte de vitesses à cinq rapports nourrissaient quelques critiques cependant vite balayées par l’enthousiasme général que procurait le pilotage de la bête.
Aujourd’hui, la Kawasaki H2 750 fait partie de ces machines de collection que certains amoureux utilisent encore régulièrement.
Si rien ne l’empêche, rouler au quotidien avec une vieille dame telle que la Kawasaki H2 est à réserver aux motards avertis et pour qui l’art de la mécanique n’a plus grand secret.
A ceux qui ne laisseront aucun détail se dégrader, qui prendront soin de vérifier régulièrement les serrages des vis et écrous (une H2 ça vibre), qui seront vigilants sur la synchro des carburateurs et la tension du câble de pompe à huile. Pour les autres, le plaisir de piloter une machine d’exception devra se limiter à un usage dominical.


Si l’idée vous tente, sachez qu’une Kawasaki H2 n’a de valeur sur le marché de l’occasion qu’à condition qu’elle soit complète et entièrement d’origine. Les échappements sont difficiles à trouver et très chers, tout comme le garde-boue arrière et les clignotants qui à l’époque restaient rarement en place. A part ça, restaurer un gros deux-temps est relativement abordable dans la mesure où de nombreuses marques proposent des pièces moteur adaptables à des prix tout à fait corrects. La partie-cycle d’une Kawasaki H2 est assez simple et la carrosserie limitée à sa plus simple expression avec un réservoir et des caches latéraux en tôle. Et si le moteur est resté standard, il y a peu de problèmes à redouter, à condition bien sûr de l’utiliser avec tout le respect que l’on doit à un mythe de 30 ans d’âge.
Fiche technique
> MOTEUR
Type : Trois cylindres en ligne, 2 temps, refroidi par air
Cylindrée : 748 cm3
Alimentation : Trois carburateurs Mikuni de 30 mm
Puissance : 74 chevaux à 6 800 tr/m
Couple : 7,9 mkg à 6 500 tr/m
Mise en route : Kick
Cylindrée : 748 cm3
Alimentation : Trois carburateurs Mikuni de 30 mm
Puissance : 74 chevaux à 6 800 tr/m
Couple : 7,9 mkg à 6 500 tr/m
Mise en route : Kick
> TRANSMISSION
Boîte : 5 rapports
Transmission finale : par chaîne
Transmission finale : par chaîne
> PARTIE CYCLE
Cadre : double berceau tubulaire en acier
Suspension AV : fourche téléhydraulique, déb. 140 mm
Suspension AR : deux amortisseurs hydrauliques, déb. 80 mm
Frein AV : 1 disque diam. 296 mm, étrier simple piston
Frein AR : 1 tambour simple came 200 mm
Suspension AV : fourche téléhydraulique, déb. 140 mm
Suspension AR : deux amortisseurs hydrauliques, déb. 80 mm
Frein AV : 1 disque diam. 296 mm, étrier simple piston
Frein AR : 1 tambour simple came 200 mm
> DIMENSIONS ET POIDS
Réservoir : 17 litres
Empattement : 1 410 mm
Poids à sec : 192 kg
Empattement : 1 410 mm
Poids à sec : 192 kg
> PERFORMANCES
Vitesse maxi : 198 km/h
Conso moyenne : 12 l / 100 km
Conso moyenne : 12 l / 100 km

POUR
Moto mythique
Moteur unique

CONTRE
Consommation
Freinage
Notre note
15/20
15/20